JEUX TROLLS



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Pendant un an j’appris énormément de chose sur la manière de vivre, ne pas regarder les gens de travers (sous peine de prendre des coups), ne pas baisser les yeux (après on te prend pour un faible) et plein d’autre petite chose.
Cornes était devenu mon nouveau père, il s’occupait de moi comme un grand frère, lui aussi avais connu l’exclusion, et il savait que cela étais quelque chose de très dur surtout pour un enfant en bas age comme moi. Cornes était le chef d’une bande, composé essentiellement de troll, au début beaucoup de monde était contre mon arrivé dans le groupe, mais après quelque nez et os cassés leur avis changea et je fit parti du groupe.
Pendant environ 6 ans, ma vie se déroula normalement, j’appris à conduire des motos, à faire des cambriolages, réparer des armes ou des véhicules, enfin tout ce que doit savoir un enfant qui vit dans les Barrens. C’est le jour de mon douzième anniversaire que beaucoup de chose changèrent pour moi, Cornes avait décidé que mon anniversaire serait le jour ou il m’avait recueilli c’était un 18 septembre. Durant cette journée une chose prodigieuse arriva, nous étions en train de faire un petit casse en mon honneur, quand notre pire ennemi arriva c’était les Eavy Heals. Le combat fut rude, à un moment donné je vis que Cornes était acculé dans un coin et que quatre Eavy Heals s’approchaient de lui, ils étaient armés de couteau et de barre de fer, Cornes lui possédait seulement ses deux mains, je me mis à hurler et commença à me précipiter vers lui, mais c’était trop tard, il gisait sur le sol dans une grande flaque rouge. Là mon monde s’écroula, la seule personne qui comptait pour moi était morte, je me mis à courir vers ses agresseurs sans réfléchir et tout un coup une boule de feu les engloba et les réduisit en cendre, sous l’effet je fut projeté au sol, je me suis relevé le plus rapidement et je me suis précipité vers père, j’avais les larmes aux yeux. Tout d’un coup un voile noire passa devant mes yeux, et je me suis écroulé.
Je me suis réveillé dans une chambre, après quelques minutes je me rendit compte que j’étais dans la chambre de Cornes et que j’étais allongé sur son lit, les larmes me montèrent aux yeux, quand une voix se fit entendre
- Alors, mon ptit Mikaël ça va ? S’étais la voix de Cornes.
- Mais comment t’as fait lui dis-je, quand je t’ai vu, tu étais une grand marre de sang ?
- S’étais une ruse, ce n’était mon sang, enfin pas tout, là il me montra ses bandages qui lui recouvraient une bonne partie du torse. Je voulais les surprendre mais tu ne m’en a pas laissé le temps, et là, il me sourit.
- Mais je n’ai rien fait, j’ai juste couru vers toi, et puis tout d’un coup je me suis écroulé.
- Oui, je t’ai vu t’écrouler, mais la boulle de feu c’est toi qui l’as lancé. Tu es un magicien, le vieux Raphi me l’a confirmé. J’ai décidé qu’il était temps pour toi d’étudier, je viens de t’inscrire à la fac de magie, la-bas tu
- Mais je ne veux pas y aller, je veux rester près de toi.
- NON, tu iras la-bas, et tu étudieras, fait cela pour moi s’il te plaît.
- Bon d’accord, dis-je dune petite voix.
- Tes cours commencent demain, alors va préparer tes affaires.
- Dit quand est ce que je pourrais venir te voir ?
- Tu viendras à chaque vacance.
Je partis faire mes bagages, je pris quelques vêtements, une photo de Cornes et moi, et hop mon sac était prêt. Pour ma dernière soirée une petite fête fut organisée, c’est à cette soirée que je pris ma première cuite. C’est ce soir la que Cornes m’offrit mon cadeau, un casque avec de longues cornes, il était magnifique. Je l’ai porté toute la soirée même s’il était un peu grand pour moi. Le lendemain matin, le réveil fut dur, tous les gens criait-je ne sais pas pourquoi, mais cela me faisait quand même mal. Avant de partir, je déposa mon casque dans ma chambre après l’avoir soigneusement nettoyé. Je dis au revoir à tout le monde et Cornes m’emmena à la fac, là on nous indiqua ma chambre et on me donna mon emploi du temps. La Cornes me dit au revoir, c’était dur de le voir partir quand il revint et me dit :
- Surtout n’oublie jamais d’où tu es venu, ni qui tu es, et saches une chose c’est que je t’aime.
A ce moment là, je ne savais pas encore que c’était la dernière fois que je le voyais.

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